PARIS, 17 nov 2010 (AFP) - L'exécutif a parlé à deux voix sur les questions fiscales face aux députés UMP reçus mercredi à l'Elysée, Nicolas Sarkozy défendant la suppression de l'impôt sur la fortune (ISF) et François Fillon mettant en garde sa majorité contre des mesures qui creusent les déficits.
Le président a taclé la députée UMP de Seine-et-Marne Chantal Brunel, qui se déclarait "inquiète du symbole de la suppression de l'ISF", affirmant craindre que la droite soit de nouveau accusée de faire "un cadeau aux riches".
"Ma chère Chantal, tu n'as jamais caché ton appétence libérale et tu t'inquiètes pour la suppression de l'ISF ?", lui a répondu M. Sarkozy.
D'après un témoin, le chef de l'Etat a ensuite repris son argumentaire en faveur de la suppression de l'ISF: en substance, tous les pays d'Europe l'ont fait et la France ne doit pas être la traîne.
"Je supprimerai le bouclier fiscal. Je vais supprimer l'ISF. Si c'était si facile, je l'aurais fait avant", a-t-il dit, détaillant les contours de la réforme fiscale annoncée pour juin 2011.
De son côté, le Premier ministre, reconduit dimanche, a rappelé les députés de sa majorité à respecter une certaine rigueur budgétaire dans l'examen du projet de loi de finances 2011.
Le Premier ministre a mis en garde ses députés qui ont adopté des mesures creusant le déficit.
C'était la première fois que François Fillon prenait la parole à l'Elysée devant les députés conviés par le chef de l'Etat.
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ISF, adieu, lait, veaux, vaches, cochons…….Emplois !
L'enfer fiscal français: résultat: émigration et exode des forces vives. Les raisons, elles sont multiples : les impôts, les taxes, ISF, les droits de successions, l'inertie et les persécutions administratives, l'idée pour des jeunes diplômés entreprenants que l'avenir est bouché par des offres d'emplois restreintes. Résultat : les paradis du monde libéral, où la liberté d'entreprendre est plus facile, mieux valorisée, accueillent à bras ouverts nos "Emigrés" avec leurs coûteuses formations, leurs talents et leurs capitaux.
En France, nous sommes très intelligents, on diabolise les "riches" forcément exploiteurs, donc qu'il faut, jalouser, taxer, spolier et pour finir les pousser hors de France par les persécutions fiscales, réglementaires, morales.
Par des impôts excessifs, on pousse aux délocalisations et l'on pénalise nos entreprises face à nos concurrents, ce qui explique notre chômage de masse et nos salaires bloqués. Le fameux pouvoir d'achat est en berne ! Seule la création de richesses par le travail et par l'épargne peut générer du pouvoir d'achat.
Moralité: l' ISF, l'impôt le plus stupide, le plus pervers, il se venge des politiques ! Environ : 4 milliards de recettes pour 14/15 milliards de pertes fiscales ! Apparemment nos énarques ne savent pas faire une soustraction ! Restent 14/15 milliards de recettes fiscales perdues à la charge des classes moyennes et environ 500 000 emplois perdus pour la France. Il faut se rappeler que 200/300 milliards d'euros ont quitté la France depuis 1993 par la création de l'impôt le plus démagogique mis en place par nos élus et qu'ils n'osent pas supprimer
Les capitaux qui sont partis à l’étranger du fait de l’ISF sont très largement sous estimés par les services du Ministère de l’Economie et probablement de l’ordre de 300 milliards €. Sur cette base, le manque à gagner pour le Trésor serait d’environ 15 milliards € par an, soit quatre fois le produit de l’impôt. Il est vraisemblable que ces 200/300 milliards € épargnés par des Français à l’étranger du fait de l’ISF, privent le pays de plusieurs dizaines de milliers d’emplois.
Citation de Raymond Barre selon lequel l’ISF agirait sur l’économie à la manière d’une leucémie.
Rédigé par : gele | jeudi 18 novembre 2010 à 16:50