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jeudi 21 octobre 2010

Commentaires

Binj333

Contre. Ce serait la cerise sur le gateau....

Marie Tao

Pour! Pourquoi conserver une espèce de sanction automatique du succès au demeurant plus dissuasive qu'efficace, si l'on en croit l'institut Montaigne que je me permets de citer ici? "L’analyse économique montre en effet que l’ISF coûte au moins deux fois plus cher à l’État qu’il ne lui rapporte. Il constitue une source considérable de sorties de capitaux, il pèse significativement sur le potentiel de croissance économique, ne contribue en réalité que très faiblement à la redistribution et à la réduction des inégalités et aboutit même à une véritable délocalisation de la générosité en privant associations et fondations françaises de puissants donateurs potentiels. Il peut être opportun de taxer le capital intelligemment, comme c’est la pratique dans certains grands pays. Mais il est absurde et suicidaire de le taxer stupidement, comme le fait l’ISF."
(http://www.institutmontaigne.org/ac-isf-2683.html)

jennytroie

Non! un peu de solidarité ne fait pas de mal en ces temps de crise!

Charlie

On supprime l'ISF, et on organise un hold up chez Bettencourt, comme ça il y en a qu'une qui trinque!

Jeanp

Pour. L'Impôt sur la Fortune avait pour objectif de taxer la partie la plus fortunée de la population. Cet objectif de départ ne prenait pas en compte le fait que les huit autres pays européens appliquant une taxe équivalente l'ont supprimé. Les français les plus fortunés ont pu immédiatement s'expatrier et délocaliser leurs biens vers des pays plus avantageux fiscalement.

La charge de l'impôt est désormais portée par des classes moyennes déjà lourdement imposées.

Cet impôt pêche par le fait qu'il taxe le capital et non pas le revenu. Ainsi, un père de famille, ayant réussi un parcours exemplaire grâce à l'école républicaine et des années de dur travail en entreprise se verra un jour payer l'ISF après s'être endetté pendant 25 ans pour acheter un appartement en ville pour fonder un foyer. Au contraire, un homme créant une entreprise qui génère de très importants revenus et qui loue un immense hôtel particulier dans un centre ville pourra ne pas payer d'ISF. Le jour où il devra vendre son entreprise, il lui restera toujours la tentation de Genève ou de Bruxelles...

ligorax

Si on part du principe que tous les impôts sont sur la fortune (la fortune d'avoir un salaire, la fortune de consommer, la fortune d'être propriétaire d'un logement, etc...), il serait plutôt mal venu de ne pas mettre à contribution les plus capables en la matière.

Sylvain

Chantal Brunel, après avoir fait la promotion de votre livre grâce au service courrier de l'assemblée nationale pour maintenant venir m'inviter à venir discuter grâce au tampon d'AN... je m'interroge. Qui envoie son courrier personnel avec l'argent de son ministère ou l'assistance publique ? Comment se fait-il que je figure sur une telle liste de diffusion alors que je n'ai jamais sollicité quoi que ce soit ?! Mon fichage fait-il l'objet d'une déclaration à la CNIL ?

Pour faire votre pub ne devriez vous pas utiliser votre pognon, celui de votre livre, celui de votre retraite ou celui de votre ISF... enfin bref pas celui de l'AN non ?

J'insiste sur le caractère sérieux de ma remarque qui je n'en doute pas ne figurera pas sur le site, mais soyez aimable de la lui faire parvenir.

Chantal Brunel

Cher Sylvain,

Votre commentaire insiste sur un certain nombre de points. Reprenons-les un par un.

En ce qui concerne cette polémique injustifiée au sujet de l'envoi de courrier depuis l'Assemblée nationale, vous n'êtes sans doute pas sans savoir:
- que ce livre ne me rapporte pas un centime,les droits d'auteur et les éventuels produits de ventes directes de livres vont à une association (1ère condition fixée).
- que l'Assemblée nationale interdit d'utiliser ses services au profit de la présentation et défense d'un intérêt politique. En revanche, il n'y a pas de telle contrainte pour ce qui relève de l'intérêt général. Or le thème qu'aborde mon livre - les violences faites aux femmes, par ailleurs l'un des fers de lance de mon mandat de Députée - est parfaitement consensuel. Je vous invite à le vérifier par vous-même: en aucun cas ce livre ne comporte de prise de position de politique"politicienne".
- que je pense être dans le cadre de mes fonctions parlementaires (3ème exigence de l'Assemblée dans le cadre de l'utilisation de ses services): j'ai été par deux fois porte-parole de mon groupe sur les textes ayant trait aux luttes contre les violences faites aux femmes et je suis Rapporteure générale de l'observatoire de la parité. Ce livre est tout simplement le prolongement de mon action.
Il en résulte que je ne vois pas en quoi le timbrage par l'Assemblée de lettres ayant trait à mon livre serait répréhensible: supposons qu'il s'agisse d'un rapport (comme celui que je m'apprête à publier dans le cadre de mes fonctions en tant que Rapporteure du budget Travail/Emploi): ne devrait-il pas être diffusé par l'Assemblée?
La meilleure preuve de ce que j'affirme réside dans la réaction de l'Assemblée: étant elle-même inflexible et très regardante en ce qui concerne l'utilisation de ses services, elle aurait refusé une telle démarche si cette dernière avait fait l'objet d'une quelconque entorse au règlement.
Je dois dire aussi que cette prétendue vertu aurait à s'appliquer de manière bien plus convaincante sur d'autres sujets:
- certains bulletins municipaux de conseil général ou régional qui sont essentiellement consacrés à la promotion du Maire ou du Président (un exemple proche:le magazine de l'Ile de France: 5M d'exemplaires!)
- j'assiste dans mes fonctions tous les ans à des cérémonies de voeux de certaines municipalités ou il s'agit de véritables meetings politiques payés avec l'argent de tous les contribuables!

Je serais très heureuse d'entendre les protestations de Rue 89 au nom des contribuables sur des sommes qui sont d'une toute autre ampleur.


Salutations distinguées

Chantal Brunel
Députée de Seine-et-Marne

Catherine Ségurane

Je suis contre la suppression de l'ISF, et surtout contre la magouille anti-classes moyennes qui semble se dessiner, à savoir : supprimer le bouclier fiscal, peut-être l'ISF et en même temps supprimer des niches fiscales qui favorisaient des particuliers épargnants, pas forcément riches.

J'ai l'impression que la droite d'affaires nous mitonne un trnsfert de la charge fiscale des vrais riches vers les particuliers des classes moyennes.


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