J'ai tendance à regretter le renvoi de Jacques Chirac devant le tribunal correctionnel parce qu'on va juger avec les yeux d'aujourd'hui des évènements très anciens.
S'il est évident que les responsables politiques sont des justiciables comme les autres et s'il est sain de souhaiter une démocratie exemplaire au sujet de laquelle j'ai formulé plusieurs propositions, notamment concernant les élus, il me semble qu'en l'occurrence, les faits reprochés, l'embauche d'emplois litigieux à la mairie de Paris, sont très vieux, qu'ils ne sont pas si "lourds" (aucun enrichissement personnel notamment) et que l'image de notre pays risque d'en ressortir affaiblie quelle que soit l'issue du procès.
De la même façon qu'il n'est pas toujours opportun de revisiter l'histoire de notre pays, il me semble que replonger aujourd'hui dans des dossiers si anciens apporte peu.
Madame Brunel, bonjour,
En effet, les évènements dont on accuse M. CHIRAC sont très vieux... et il ne semblerait pas y avoir d'enrichissement personnel pour son compte...
Pourtant, d'autres personnes pourraient avoir bénéficier de largesses de M. CHIRAC, notamment les personnes ayant bénéficier de ses "emplois fictifs"...
Bien sûr, il faut user du conditionnel...
Reste toutefois, que notre ancien président est redevenu un citoyen comme les autres, et doit ainsi se confronter à la justice de notre pays et être condamné si les faits étaient avérés...
Ceci est sans aucun doute préjudiciable à l'image de notre pays, mais il aurait fallu y réfléchir avant...
Rédigé par : www.facebook.com/profile.php?id=1640236381 | samedi 31 octobre 2009 à 13:45